POURQUOI LES FRANC-MACONS ETAIENT AUSSI DES NEGRIERS ESCLAVAGISTES !
Beaucoup de Noirs Aliénés sont membres des Loges Maçonniques made Occidentale sans connaître le rôle majeure des Franc-Maçons pendant le TRAITE NEGRIERE OCCIDENTALE !
À la fin du XVIIIe siècle près de la moitié des francs-maçons appartiennent au négoce bordelais. Celui-ci affrétera près de 500 navires et ainsi déportera environ 120 000 à 150 000 africains vers l’Amérique.
Il y avait même un bateau Négrier qui se nommait : "Le Franc-Maçon" !
Un navire négrier appelé Le Franc-maçon est ainsi armé au Havre pour la Côte d’Or en 1786 (AMH, fonds ancien, série HH : HH 66).
Ainsi Élisée Nairac, membre de la puissante famille d'armateur protestante reçoit les lumières de « L'Amitié » en 1790. Or de 1764 à 1792, la famille Nairac a organisé 24 expéditions dont 18 déportèrent plus de 8 000 africains.
Dans le même ordre d’idées, la francmaçonnerie rochefortaise regroupe de nombreux négriers ou hommes intéressés à la traite.
En 1775, c’est Chevallié qui occupe la fonction de Vénérable de la loge L'Aimable Concorde.
À ses côtés figurent entre 1775 et 1804 Pierre André Hèbre de Saint-Clément, Faurès, Gachinard, Guérin l’Aîné. Le négociant et armateur Charrier l’Aîné en est membre également, et est le correspondant du négrier rochelais Garesché à plusieurs reprises. On mesure la diffusion des idées esclavagistes au sein des notabilités rochefortaises, censées représenter l’opinion éclairée de la ville.
On peut aussi y voir une stratégie pour mieux empêcher les progrès de l’abolitionnisme, à l’instar d’Hèbre de Saint- Clément, représentant local du lobbying des planteurs. Il reste à étudier leur attitude au moment de l’insurrection de Saint-Domingue et de la première abolition.
Quoi qu’il en soit, le 25 novembre 1791, Hèbre de Saint-Clément Fils et Cie affrète pour Goguet Le Meulan, afin qu’il transporte des troupes vers Saint-Domingue révoltée.
Si l'espace « Caraïbes » a été le site d'implantation d'un transporteur indépendant et franc-maçonnerie de sa propre histoire, a aussi été au cours des XVIIIe et XIXe siècles une zone d'affrontement entre grandes puissances européennes maçonnique, le Grand Orient de France et la Grande Loge Unie d'Angleterre.
Dans ce contexte de tensions, le promoteur français grand peine d'affirmer son autorité sur les loges provinciales (dans les colonies des Caraïbes et dans les villes portuaires comme Bordeaux, Nantes et Le Havre), alors qu'ils ont fait de même au développement d'outils qui a cherché à mettre en oeuvre des politiques résistance et à son tour, utilise les diverses tensions sociales de se développer. Havresa Maçonnerie il entreprit loges des liens étroits avec Cuba et Saint Domingue.
A la base de cette réflexion se trouvent les apports d’une étude quantitative portant sur 6000 francs-maçons normands, parmi lesquels figurent plus de 200 Frères qui ont été initiés au Havre, ville maçonnique qui présente pour intérêt d’avoir été en relation très étroite avec Saint-Domingue en raison des liens historiques le liant Le Havre avec la perle des Antilles depuis le XVIIe siècle, d’avoir été le troisième port colonial et le second port négrier à la fin du XVIIIe siècle et d’avoir été une plaque tournante du passage des libéraux européens et sudaméricains au début du XIXe siècle.
L’orient du Havre compta plus de 200 initiés (212) entre 1770 et 1789. Ces derniers se répartissent de manière relativement équilibrée entre les deux loges, La Fidélité (84) et L’Aménité (102), lesquelles ont été régularisées par le Grand Orient de France en 1774 et 1775.
A la différence de la plupart des orients français, la vie maçonnique havraise se prolonge entre 1789 et 1795, la franc-maçonnerie havraise s’enrichissant durant la période révolutionnaire de deux ateliers, Les Trois Haches et Les Vrais Amis, nés respectivement en 1794 et 1796. 885 frères furent initiés dans cette ville de 1789 à 1830.
Les relations entre Le Havre et saint-Domingue se mettent en place au XVIIe siècle avec la politique de peuplement des îles à sucre par les colons blancs. Par la suite, lorsque survient entre 1740 et 1789 le « miracle économique » qui toucha cette ville, le négoce havrais utilise saint-Domingue pour développer une activité sucrière alimentant l’essentiel du commerce colonial de cette ville.
Dans ce contexte, la traite havraise se concentre presque exclusivement jusqu’en 1785 autour de Cap-François, lieu où se trouvent les sucrières des Havrais.
A partir de cette date, on enregistre une diffusion de la traite vers les nouvelles caféières havraises situées dans l’Ouest de l’île (Léogane).
Avec plus de 500 expéditions, Le Havre est, si l’on intègre le trafic de son antenne honfleuraise, le second port de traite français en nombre d’expéditions au moment de la Révolution.
Les chiffres communément acceptés (cf –B. Gainot et M. Dorigny, Atlas des esclavages, p. 24) sont les suivants :
Nantes (1714), Le Havre et Honfleur respectivement 451 et 134 expéditions soit un total de 585, La Rochelle, (448), Bordeaux (419), saint-Malo (218), Lorient (137), Marseille (88)….
Sur le premier plan, l’histoire des loges françaises des Caraïbes et des ateliers de ports du littoral atlantique du royaume de France se caractérise par une même précocité d’émergence. Concernant les ports atlantiques français, le fait maçonnique était apparu dès le début des années 1730, avec la naissance de L’Anglaise (1732), à l’orient de Bordeaux.
Trois ans après, Le Havre et Nantes, où les premières constituées furent régularisées dès 1744, fournissaient à la franc-maçonnerie parisienne quelques uns de leurs affiliés alors que, au moment où les premiers maçons et les premières entités maçonniques émergeaient dans ces ports du littoral du royaume de France, la franc-maçonnerie était déjà solidement implantée à saint-Domingue et à la Martinique.
Eric Saunier Maître de Conférence à Normandie Le Havre Université, Historien a récemment animé sur le Campus de Schoelcher en Martinique une conférence sur le thème : Franc-Maçonnerie et Traite Négrière !
Un entretien fut réalisé par le magazine local dénommé "France Antilles" où Erci Saunier répondit à certaines questions :
Note : l'article concernant Eric Saunier concernant la Francmaçonnerie et Négrier fut publier le Samedi 16 Février 2019 sur "France Antilles" en Martinique a dit Ntumua Mase !