L'AFFAIRE DE L'OJAM (L'ORGANISATION DE LA JEUNESSE MARTINIQUAISE ANTICOLONIALISTE DE LA MARTINIQUE !

 LE MANIFESTE DE L'OJAM 

En décembre 1959, trois fils de la Martinique, Betzi, Marajo, Rosile, tombaient vixtimes des coups du colonialisme français.

Ce sacrifice montra à la jeunesse de notre pays la voie de l'émancipation de la fierté, de la dignité.

Depuis, notre peuple, si longtemps plongé dans les ténèbres de l'histoire, offre une résistance de plus en plus grande à l'oppression coloniale.

Mais le colonialisme français (Mindele), suivant ses intérêts accentue chaque jour son potentiel répressif, voulant ainsi maintenir notre peuple sous le joug colonial.

Aujourd'hui l'ORGANISATION DE LA JEUNESSE ANTICOLONIALISTE DE LA MARTINIQUE (OJAM) déclare :

- Que la Martinique est une colonie, sous le masque hypocrite de départemnt français, comme l'était l'Algérie, parce que dominée par la France, sur le plan économique, social, culturel et politique. 

Ce qui se traduit par :

1) Une économie uniquement agricole, à caractère féodal ;

2) La prépondérance d'une minorité Békée, liée au colonialisme français, momopolisant la terre, les usines, le commerce et les banques ;

3) Un déficit permanent de la balance commerciale ;

4) Un revenu individuel moyen le plus bas du monde ;

5) Le chômage et la misère ;

6) L'insuffisance d'écoles, de bibliothèques, de stades, d'installations sportives ;

7) La déformation de l'histoire martiniquaise à des fins assimilationnistes ;

8) L'étouffement de tout effort pour développer une culture martiniquaise populaire et authentique ;

9) L'aggravation de la répression (décembre 59, mars 61), l'augmentation des forces policières, le renforcement constant de l'appareil administratif français, et l'immigration de plus en plus  considérable de civils et militaires français ;

10) La révocation de fonctionnaires martiniquaises ayant résisté aux arbitraires tentatives d'exil ;

11) Les condamnations de patriotes martiniquais.

- Condamne définitivement le statut de département français comme contraire aux intérêts du peuple et de la jeunesse de la Martinique, et rendant impossible tout développement.

- Proclame la nécessité de la collectivisation des terres et des usines, le droit de notre peuple d'exploiter ses richesses et les ressources et d'industrialiser le pays, le dtroit de tous au travail et à un salire décent, la nécessité inéluctable de l'entrée de la Martinique dans le vaste mouvement de décolonisation totale. En conséquence, l'OJAM affirme que le malaise économique et social qui sévit à la Martinique ne pourra disparaître que grâce à un programme martiniquais au profit des martiniquais.

- Proclame le droit des martiniquais de diriger leurs propres affaires.

- Demande aux Guadeloupéens, aux Guyanais de conjuguer plus que jamais leurs efforts dans libération de leur pays pour un avenir commun. Soutien que la Martinique fait partie du monde antillais.

- Appelle les jeunes de la Martinique, quelles que soient leurs croyances et leurs convictions, à s'unir pour l'écrasement définitf du colonialisme dans la lutte de libération de la Martinique.

LA MARTINIQUE AUX MARTINIQUAIS !

Que ce Manisfeste de la Résistance Kongo de la Martinique puisse inspirer nos Frères Bakongo qui livrent actuellement la GRANDE LUTTE DE L'INDEPENDANCE TOTALE DU KONGO ET LA RESTAURATION DE L'EMPIRE KONGO DIA NTOTELA !

LE TESTAMENT DU ROI VITA NKANGA :

PLEIN DE SANG , le GRAND ROI VITA NKANGA SE REDRESSA SOUDAIN ET DIT :

" N' OUBLIE PAS QU' A TES ANCETRES, LE GRAND SEIGNEUR AKONGO AVAIT DIT :

KONGO TADI : KABASU' E MBASINGA !

AINSI TU POURSUIVRAS LA GUERRE O ! VAILLANT FILS DU KONGO !

TU POURSUIVRAS LA GUERRE, JUSQU'A LA REUNIFICATION TOTALE DU KONGO !

TA GUERRE C'EST LA GUERRE SAINTE DE L'UNITE NATIONALE DU KONGO ET DE L'INTEGRITE DE SON TERRITOIRE !

CAR, KONGO TADI : KABASU'E MBASINGA,

O ! VAILLANT FILS DU KONGO !

KANA KUZINGILA KIA KUKIA !"

Note : Ntumua Mase a utilisé le magazine HISTORIAL LE JOURNAL QUI RACONTE L'HISTOIRE DE LA CARAIBE N°5 JUIN JUILLET 2019 où il y a un article intitulé :OJAM LA MARTINIQUE AUX MARTINIQUAIS !