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MADININA BUNDU DIA KONGO(ZIKUA DIA MADININA BDK DANS LES AMERIQUES)
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MADININA BUNDU DIA KONGO(ZIKUA DIA MADININA BDK DANS LES AMERIQUES)
  • Diffuser les enseignements de Nlongi'a Kongo Ne Makandala Ne Muanda Nsemi. Promouvoir la langue Kikongo Pur, la religion Bukongo, la Sagesse Kôngo. Soutenir financièrement et moralement la Réhabilitation Culturelle des Bakongo.
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9 septembre 2015

KONGO DIETO 2010 : NE MUANDA NSEMI SE RETIRE DE LA SCENE POLITIQUE

NLONGI'A KONGO NE MAKANDALA NE MUANDA NSEMI BENIE LES CADRES DE BDM

NE MUADA NSEMI SE RETIRE DE LA SCENE POLITIQUE a

NE MUANDA NSEMI SE RETIRE DE LA SCENE POLITIQUE b

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N
C’est certain, après ses mandats constitutionnels, un élu sérieux se retire. Mais avant de se retirer, il prépare dans les délais ce qui doit être fait pour une continuité de l’Etat et sauvegarder la paix. En laissant pourrir la situation, il est évident qu’un élu n’honore pas sa fonction. Nlongi’a Kongo en parlant de cette vision de bain de sang a vu juste. Le bain de sang ne doit pas seulement être interprété comme une guerre immédiate, mais comme ces « petites » guerres et intrigues à répétition qui font que tous les ans, ce sont des milliers de morts congolais dus aux errements accoutumés de nos politiques. Ne Muanda Nsemi, en proposant une petite transition, a certainement pesé le pour et le contre. Entre une petite transition qui permet de partir d’un bon pied en consolidant l’alternance politique via une élection crédible (où toutes les parties prenantes seraient associées) et l’impréparation légendaire qui entretien le chaos depuis les indépendances, quel choix ? Il a pris le courage politique et a fait ses propositions. C’est cela la démocratie et il est allé jusqu’au bout pour expliquer sa proposition. Et en face, le vide sidéral, les insultes, le manque de créativité et finalement le ralliement en catimini, et les voilà soit disant prêts à partir de tout de go au dialogue. Que les médias, associations et partis d’opposition qui avaient refusé le dialogue quand il concernait Ne Muanda Nsemi et le Président refusent cette fois encore d’aller au dialogue. Car on ne peut pas dire à la fois « trahison ! » quand Ne Muanda Nsemi dialogue avec le Président et l’accepter quand ce sont les autres. <br /> <br /> Ne Muanda Nsemi en acceptant l’invitation avait pensé au peuple congolais. Il avait voulu aussi certainement répondre à la communauté internationale, que nous Congolais sommes engagés sur la voie de la démocratie, que nous avons la maturité politique pour trouver des solutions endogènes, qu’on peut taire nos différences pour l’intérêt de la nation. Trois ans ce n’est rien, disait-il, si on peut partir sur de bonnes bases. Il a tenté aussi de donner des garanties que les trois personnes impliquées dans cette petite transition seraient des trois bords (majorité, opposition, société civile). Et pour s’assurer que les engagements seraient tenus, il avait estimé qu’il devait être de la partie car la grande question était de savoir si le nouvel exécutif pouvait tenir les délais de 3 ans. Bien sûr, après les trois ans, les trois de l’exécutif de transition n’auraient plus le droit de se représenter.<br /> <br /> Je n’ai pas vu les commentaires de la communauté internationale et surtout de la MONUSCO et des grandes agences des Nations-Unies sur la proposition de « petite transition » de Ne Muanda Nsemi pour prendre le temps d’organiser une élection crédible. Intuitivement, je pense qu’ils savent que la taille du pays, l’impréparation et le désordre ambiant ne sont pas les ingrédients de l’organisation d’une élection crédible. Mais ils gardent le silence, car certainement ils ne veulent pas ajouter du poids à Ne Muanda Nsemi qui est à leurs yeux un politicien pas du tout ordinaire. Certainement ils ont bien saisi par sa transparence quel rêve qu’il a de l’Afrique. Au-delà des critiques ou des erreurs de communication par rapport aux canons politiques actuels, Ne Muanda Nsemi voit grand pour l’Afrique, il a une très haute opinion de l’Africain et des idées précises pour la renaissance de l’Afrique et ça c’est rare, même exceptionnel. Les politiciens africains doivent être plats et insipides pour être fréquentables et être de bons partenaires au développement. Au développement de quoi, je ne sais pas.<br /> <br /> Kabila en restant silencieux sur les insultes, les jugements et les accusations dont Ne Muanda Nsemi a fait l’objet ces derniers temps n’a pas montré qu’il avait l’intérêt de la nation en tête. Seule sa personne et son rang comptaient. Dommage que les journalistes « démocrates » manquent de tonus pour débouler à la Présidence pour questionner le Président sur quel compte, par quel intermédiaire, par quel procédé il aurait transféré des fonds (deux millions de dollars) à Ne Muanda Nsemi pour en finir une fois pour toute. Rien, silence de mort comme pour bien continuer d’alimenter les rumeurs sans fondement. Quant à l’opposition en cédant et surtout en alimentant ces rumeurs, ils ont travaillé à décrédibiliser le seul vrai poids lourd qu’ils avaient en face, sans penser à l’intérêt national. Ils ont trouvé le bouc émissaire parfait de leur incapacité à organiser dans les temps des élections crédibles.<br /> <br /> Quand Ne Muanda Nsemi n’était pas engagé en politique mais se concentrait sur la tradition Kongo et son association BDK, on lui a publiquement imposé de scinder cette association et de créer un parti politique. En bon citoyen, il a dit chiche. Résultats des courses : des années à lui perdre du temps et à le placer presque en résidence surveillée avec interdiction de visiter le Kongo Central. Il a demandé alors la reconnaissance officielle de son association BDK (qui au passage n’est qu’une résurgence du BDK mythique), là aussi silence. Un gouvernement de 48 ministres, aucun ministre Mukongo et surtout, le silence de toute la classe politique y compris des Ne Kongo) et pourquoi ne répondent-ils pas aux questions aussi précises ? Certainement la volonté d’esquiver les questions de fonds pour continuer à détruire la RDC et l’Afrique.<br /> <br /> L’hypothèse de l’émergence d’un pays fédéral fort en Afrique Centrale (même si les contours sont encore à discuter) est une vision d’une grande puissance. Elle est proposée par Ne Muanda Nsemi dans la lignée de tous les grands panafricanistes, que disent les politiques actuels ? Et pourtant avec cette configuration il est possible moyennant une concertation de fond, de donner à chaque peuple d’Afrique centrale un espace d’expression culturelle autonome et en même temps un espace extraordinaire de développement économique via le marché commun. Tous les « Centrafricains, Ntimansi » pourront alors se mouvoir librement dans cet espace politique ouvert, échanger, commercer et apprendre les uns des autres. Parce que la question de fond reste : comment réduire à néant les guerres civiles ou celles qu’on nous fait prendre pour des guerres civiles (ou « ethniques ») et en même temps réconcilier les peuples de Ntimansi qui sont tous frères. Sa proposition signe une autre vérité, il faut que les originaires de toutes les régions réinvestissent leurs régions d’origine, qui sont aussi belles, riches et extraordinaires au lieu de s’entasser exclusivement dans les régions capitales. Ne Muanda Nsemi l’a dit avec ses mots.<br /> <br /> En grand leader, il a tiré les conclusions et a décidé de se retirer de la politique laissant dans la mare aux crocodiles les vrais profito-situationnistes séculaires qui se délectent du sang des indigents en travaillant au pourrissement de la situation politique. Considérons maintenant que son intuition de « petite transition » pour éviter le bain de sang et les errements accoutumés, soit une fausse bonne idée. Regardons maintenant devant et nous verrons qui a raison. Un défi est lancé aux journalistes pour rendre à César ce qui est à César. Vous les journalistes, regardez maintenant les opposants Tchisékedi en tête, qui ira dialoguer avec Kabila, puisqu’il est infréquentable. Regardez aussi comment la CENI va organiser des élections crédibles, il ne faudra pas dire qu’il y a eu des tricheries ni crier au loup. Regardez nos frères du nord et sud Kivu qui souffrent depuis des années. La situation sécuritaire est exécrable, avec des rebelles à foison, mais rien ne bouge vraiment. Comment seront organisées les élections là-bas ? Il faut y aller avec vos caméras pour nous instruire. <br /> <br /> L’Afrique qui travaille contre l’Afrique, voilà une autre maladie qui freine le développement du continent. A trop vouloir chercher à casser nos vrais leaders, nous nous fermons les portes du développement. Pour l’instant, au-delà des mots tout semble se passer comme si personne ne veut organiser les élections, or il reste juste un an. Rien de concret ne point à l’horizon. Laisser pourrir la situation, voilà la meilleure façon de trahir le peuple. L’histoire dira qui a véritablement trahit le peuple, qui à tourner le dos à la démocratie et aux élections crédibles. C’est là justement le grand enjeu actuel. C’est ce à quoi Ne Muanda Nsemi a voulu répondre à sa façon. Aux autres d’être maintenant innovants, le peuple attend de vous du concret et du sérieux dans la durée.
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